Patience et organisation amènent de bonnes nouvelles. Mais Patience nécessite d’être appréciée. Choyez ceux qui vous entourent.
Torpeur et désillusions
Rien ne va, mais rien ne s’écroule. L’agitation autour des problèmes use tout notre temps et toutes nos énergies. S’inquiéter et râler n’est pas résoudre.
Animer la joie
Les fêtes et les retrouvailles nous invitent à faire le bilan de l’année. Recueillez les fruits de votre travail, souriez car vous n’êtes plus la même personne. Présentez-vous, réjouissez-vous et resplendissez!
Quête d’un idéal
L’harmonie est aussi une histoire de détails. Vous rappelez-vous de qui se cache dans les détails? Qui se sacrifie? Qui récolte? Qui apaise? L’aboutissement d’un idéal se juge au ressenti, ménagez l’idéaliste en vous.
Dans le guidon
Marre d’attendre? Pourtant les préparatifs ne sont pas encore terminés. Demandez un avis extérieur sur vos projets, vous oubliez quelque chose d’important. Rien ne sert de courir.
Souriez, profitez
Promesses tenues et conseils écoutés: savourez les fruits de votre sagesse. Détendez la ceinture si vous faisiez des économies. Laissez glisser les mécontentements, on vous demandera la recette du bonheur.
Les étoiles et au-delà
Comprenez vos capacités physiques et les mille impératifs qui font défiler votre vie à toute vitesse. Sans découragement, observez l’organisation quotidienne de vote vie. Soyez réaliste, une journée ne fait que 24h.
Malades de la consommation
Stop aux arnaques! Ne soyons pas les esclaves des réclames. Qui paiera la facture de notre avidité à la consommation, d’après vous? Raisonnez vos porte-feuilles en respectant la dignité de chacun.
Appel à la douceur
Durant les crises et la montée des tensions, que faire? Donnez un geste amical, appelez un lointain ami, prenez soin de votre entourage. Déposons un baume de douceur générale sur nos souffrances et celles des autres aussi.
La ville anti-social
Les villes sont-elles de plus en plus inhospitalières? Pourquoi les villes s’équipent de sièges bombés, dont les accoudoirs sont trop bas? Pourquoi voit-on apparaître des pics et des barrières au bas de nos immeubles? Oui c’est une réalité, et nous ne devenons pas fou, pas plus fous que les designers qui répondent à un cahier des charges.
Cependant si vous avez un logis, le but du mobilier urbain contemporain peut vous échapper. En effet, il est conçu pour que les gens à la rue passent leur chemin. Les bancs utilisent mille ruses pour dissuader les dormeurs SDF et/ou pour être inconfortable aux flâneurs.
De nombreux oracles parlent de changement, d’agressivité, de colère et de frustration. Ces ressentis sont loin d’être abstraits lorsque, chers sensitifs, on hume l’air du temps. Regardons nos villes, les formes et les couleurs qui nous entourent: la ville s’érige de pics en métal ou en résine, dans des couleurs noir, gris, beigeasses. Et nos vêtements suivent. Posons notre regard objectif sur la réalité des normes de nos villes. Nous ne sommes pas dans un mirage.
Loin de rester dans le domaines intangibles et fugaces des émotions et ressentis, ces formes de béton et de métal sont face à nous, et elles témoignent de notre époque, anti-social. Ainsi, quel est l’aboutissement des années d’études et de la masse grise de nos grands artistes designer et de leurs donneurs d’ordre? Les savants sachants dispersent la misère qu’ils ne veulent pas voir, et celle qu’ils n’arrivent pas à résoudre. Le refus de faire face est-il un autre aspect du post-modernisme? D’autant que des prérogatives internationales amènent d’autres miséreux.
Pour aller plus loin, je vous conseille la lecture d’un l’excellent article “Jeunes, clochards, drogués, la ville ne veut pas de vous” dont est tiré la vidéo ci-dessous.
Il n’y a pas plus aveugle que celui qui ne veut pas voir